12 Ağustos 2013 Pazartesi

Enfance / Arthur Rimbaud

ENFANCE

I

Cette idole, yeux noirs et crin jaune, sans parents ni cour, plus noble que la fable, mexicaine et flamande ; son domaine, azur et verdure insolents, court sur des plages nommées, par des vagues sans vaisseaux, de noms férocement grecs, slaves, celtiques.

À la lisière de la forêt — les fleurs de rêve tintent, éclatent, éclairent, — la fille à lèvre d’orange, les genoux croisés dans le clair déluge qui sourd des prés, nudité qu’ombrent, traversent et habillent les arcs-en-ciel, la flore, la mer.

Dames qui tournoient sur les terrasses voisines de la mer ; enfantes et géantes, superbes noires dans la mousse vert-de-gris, bijoux debout sur le sol gras des bosquets et des jardinets dégelés — jeunes mères et grandes sœurs aux regards pleins de pèlerinages, sultanes, princesses de démarche et de costume [,] tyranniques petites étrangères et personnes doucement malheureuses.

Quel ennui, l’heure du « cher corps » et « cher cœur ».


II

C’est elle, la petite morte, derrière les rosiers. — La jeune maman trépassée descend le perron — La calèche du cousin crie sur le sable — Le petit frère — (il est aux Indes !) là, devant le couchant, sur le pré d’oeillets. — Les vieux qu’on a enterrés tout droits dans le rempart aux giroflées.

L’essaim des feuilles d’or entoure la maison du général. Ils sont dans le midi. — On suit la route rouge pour arriver à l’auberge vide. Le château est à vendre ; les persiennes sont détachées. — Le curé aura emporté la clef de l’église. — Autour du parc, les loges des gardes sont inhabitées. Les palissades sont si hautes qu’on ne voit que les cimes bruissantes. D’ailleurs il n’y a rien à voir là-dedans.

Les prés remontent aux hameaux sans coqs, sans enclumes. L’écluse est levée. Ô les calvaires et les moulins du désert, les îles et les meules.

Des fleurs magiques bourdonnaient. Les talus le berçaient. Des bêtes d’une élégance fabuleuse circulaient. Les nuées s’amassaient sur la haute mer faite d’une éternité de chaudes larmes.


III

Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir.

Il y a une horloge qui ne sonne pas.

Il y a une fondrière avec un nid de bêtes blanches.

Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte.

Il y a une petite voiture abandonnée dans le taillis, ou qui descend le sentier en courant, enrubannée.

Il y a une troupe de petits comédiens en costumes, aperçus sur la route à travers la lisière du bois.

Il y a enfin, quand l’on a faim et soif, quelqu’un qui vous chasse.


IV

Je suis le saint, en prière sur la terrasse, — comme les bêtes pacifiques paissent jusqu’à la mer de Palestine.

Je suis le savant au fauteuil sombre. Les branches et la pluie se jettent à la croisée de la bibliothèque.

Je suis le piéton de la grand’route par les bois nains ; la rumeur des écluses couvre mes pas. Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant.

Je serais bien l’enfant abandonné sur la jetée partie à la haute mer, le petit valet, suivant l’allée dont le front touche le ciel.

Les sentiers sont âpres. Les monticules se couvrent de genêts. L’air est immobile. Que les oiseaux et les sources sont loin ! Ce ne peut être que la fin du monde, en avançant.


V

Qu’on me loue enfin ce tombeau, blanchi à la chaux avec les lignes du ciment en relief — très loin sous terre.

Je m’accoude à la table, la lampe éclaire très vivement ces journaux que je suis idiot de relire, ces livres sans intérêt.

À une distance énorme au-dessus de mon salon souterrain, les maisons s’implantent, les brumes s’assemblent. La boue est rouge ou noire. Ville monstrueuse, nuit sans fin !

Moins haut, sont des égouts. Aux côtés, rien que l’épaisseur du globe. Peut-être les gouffres d’azur, des puits de feu. C’est peut-être sur ces plans que se rencontrent lunes et comètes, mers et fables.

Aux heures d’amertume je m’imagine des boules de saphir, de métal. Je suis maître du silence. Pourquoi une apparence de soupirail blêmirait-elle au coin de la voûte ?

Arthur Rimbaud - (Illuminations)





CHILDHOOD

I

That idol, black eyes and yellow mop, without parents or court, nobler than Mexican and Flemish fables; his domain, insolent azure and verdure, runs over beaches called by the shipless waves, names ferociously Greek, Slav, Celt.

At the border of the forest - dream flowers tinkle, flash, and flare, - the girl with orange lips, knees crossed in the clear flood that gushes from the fields, nakedness shaded, traversed, dressed by rainbow, flora, sea.

Ladies who stroll on terraces adjacent to the sea; baby girls and giantesses, superb blacks in the verdigris moss, jewels upright on the rich ground of groves and little thawed gardens, - young mothers and big sisters with eyes full of pilgrimages, sultanas, princesses tyrannical of costume and carriage, little foreign misses and young ladies gently unhappy.

What boredom, the hour of the "dear body" and "dear heart."


II

It is she, the little girl, dead behind the rosebushes.

- The young mamma, deceased, comes down the stoop. - The cousin's carriage creaks on the sand. - The little brother (he is in India!) there, before the western sky in the meadow of pinks. The old men who have been buried upright in the rampart overgrown with gillyflowers.

Swarms of golden leaves surround the general's house. They are in the south. - You follow the red road to reach the empty inn. The chateau is for sale; the shutters are coming off. The priest must have taken away the key of the church. Around the park the keepers' cottages are uninhabited. The enclosures are so high that nothing can be seen but the rustling tree tops. Besides, there is nothing to be seen within.

The meadows go up to the hamlets without anvils or cocks. The sluice gate is open. O the Calvaries and the windmills of the desert, the islands and the haystacks!

Magic flowers droned. The slopes cradled him. Beasts of a fabulous elegance moved about. The clouds gathered over the high sea, formed of an eternity of hot tears.


III

In the woods there is a bird; his song stops you and makes you blush.

There is a clock that never strikes.

There is a hollow with a nest of white beasts.

There is a cathedral that goes down and a lake that goes up.

There is a little carriage abandoned in the copse or that goes running down the road beribboned.

There is a troupe of little actors in costume, glimpsed on the road through the border of the woods.

And then, when you are hungry and thirsty, there is someone who drives you away.


IV

I am the saint at prayer on the terrace like the peaceful beasts that graze down to the sea of Palestine.

I am the scholar of the dark armchair. Branches and rain hurl themselves at the windows of my library.

I am the pedestrian of the highroad by way of the dwarf woods; the roar of the sluices drowns my steps. I can see for a long time the melancholy wash of the setting sun.

I might well be the child abandoned on the jetty on its way to the high seas, the little farm boy following the lane, its forehead touching the sky.

The paths are rough. The hillocks are covered with broom. The air is motionless. How far away are the birds and the springs! It can only be the end of the world ahead.


V

Let them rent me this whitewashed tomb, at last, with cement lines in relief, - far down under ground.

I lean my elbows on the table, the lamp shines brightly on these newspapers I am fool enough to read again, these stupid books.

An enormous distance above my subterranean parlor, houses take root, fogs gather. The mud is red or black. Monstrous city, night without end!

Less high are the sewers. At the sides, nothing but the thickness of the globe. Chasms of azure, wells of fire perhaps. Perhaps it is on these levels that moons and comets meet, fables and seas.

In hours of bitterness, I imagine balls of sapphire, of metal. I am master of silence. Why should the semblance of an opening pale under one corner of the vault?

Arthur Rimbaud - (Illuminations)





INFANCIA

I

Este ídolo, ojos negros y crin amarilla, sin parientes ni corte, más noble que la fábula, mexicano y flamenco; sus dominios, azul y verdura insolentes, discurren por playas nombradas, por olas sin navíos, de nombres ferozmente griegos, eslavos, celtas.

En la linde del bosque — las flores de ensueños tintinean, resplandecen, iluminan, — la muchacha del labio naranja, las rodillas cruzadas en el claro diluvio que brota de los prados, desnudez que sombran, que traspasan y visten los arcos iris, la flora, el mar.

Damas que revolotean en terrazas contiguas al mar; niñas y gigantas, soberbias negras en el musgo verde grisáceo, joyas erguidas en el suelo graso de los bosquetes y jardincillos deshelados, — jóvenes madres y hermanas mayores con la mirada llena de peregrinaciones, sultanas, princesas de andar y de vestir tiránicos, pequeñas forasteras y personas suavemente desdichadas.

Qué aburrimiento, la hora del «querido cuerpo» y «querido corazón».


II

Es ella, la pequeña muerta, detrás de los rosales. — La joven mamá difunta bajo las escalinatas. — La calesa del primo grita en la arena. — El hermano pequeño (¡está en las Indias!) ahí, delante del crepúsculo, en el prado de claveles. — Los viejos enterrados de pie en el bastión de los alhelíes.

El enjambre de las hojas de oro rodea la casa del general. Están en el sur. — Tomando por el camino rojo se llega al albergue vacío. El castillo está en venta; las persianas están arrancadas. — El cura se habrá llevado la llave de la iglesia. — Alrededor del parque, las garitas de los guardas están deshabitadas. El vallado es tan alto que sólo se ven las cúspides rumorosas. Aunque nada hay que ver, ahí adentro.

Los prados ascienden hacia las aldeas sin gallos, sin yunques.

La esclusa está levantada. ¡Oh los Calvarios y los molinos del desierto, las islas y las muelas!

Flores mágicas zumbaban. Los taludes lo acunaban. Animales de una elegancia fabulosa circulaban. Las nubes se acumulaban en la alta mar hecha con una eternidad de cálidas lágrimas.


III

En el bosque hay un pájaro, su canto te detiene y te ruboriza.

Hay un reloj que no da las horas.

Hay una hoyada con un nido de animales blancos.

Hay una catedral que baja y un lago que sube.

Hay un cochecito abandonado en el boscaje, o que baja por el sendero corriendo, adornado con cintas.

Hay una compañía de cómicos en traje de función, vistos en la carretera por entre el lindazo del bosque.

Hay finalmente, cuando tenemos hambre y sed, alguien que te ahuyenta.


IV

Soy el santo rezando en la terraza, — mientras los animales mansos pacen hasta el mar de Palestina.

Soy el sabio en el sillón sombrío. Las llamas y la lluvia se arrojan contra la ventana de la biblioteca.

Soy el peatón de la carretera entre bosques enanos; el rumor de las esclusas ahoga mis pasos. Miro largamente la melancólica colada de oro del crepúsculo.

Sería con gusto el niño abandonado en el embarcadero que la corriente ha arrastrado a alta mar, el paje que camina por la alameda, tocando el cielo con la frente.

Los senderos son ásperos. Los montículos se cubren de retama. El aire está inmóvil. ¡Qué lejos están los pájaros y las fuentes! Tan sólo puede haber el fin del mundo, camino adelante.


V

Que me alquilen por último esta tumba, blanqueada con cal, con las líneas del cemento en relieve — muy lejos bajo la tierra.

Me acodo en la mesa, la lámpara ilumina muy vivamente los periódicos que releo porque soy idiota, los libros sin interés. –

A una distancia enorme por encima de mi salón subterráneo, las casas se implantan, las brumas se congregan. El fango es rojo o negro. ¡Ciudad monstruosa, noche sin fin!

Menos arriba, están las cloacas. A los lados, nada más que el espesor del globo.

Quizá los abismos azules, los pozos de fuego. Es quizá en tales planes donde se encuentran lunas y cometas, mares y fábulas.

En las horas de amargura me imagino bolas de zafiro, de metal. Soy dueño del silencio. ¿Por qué un atisbo de tragaluz habría de palidecer en el rincón de la bóveda?

Arthur Rimbaud - (Iluminaciones)

Traducido por Ramón Buenaventura





INFANZIA

I

Questo idolo, occhi neri, gialla la criniera, senza pareti né corte, più nobile di una favola, messicano e fiammingo; il suo
regno, azzurro e verzura insolenti, corre lungo le spiagge che onde senza vascelli chiamano con nomi ferocemente
greci, slavi, celtici.

Al limite della foresta, - i fiori di sogno tintinnano, scoppiano, splendono, - la fanciulla dalle labbra d'arancia, le
ginocchia incrociate nel chiaro diluvio che sgorga dai prati, nudità ombreggiate, attraversata e vestita dagli arcobaleni,
dalla flora, dal mare.

Dame che volteggiano sulle terrazze vicino al mare; puerili e gigantesse, splendide negre nel muschio grigio - verde,
gioielli in piedi sul suolo grasso dei boschetti e dei giardini disgelati, - giovani madri e sorelle maggiori dagli sguardi
pieni di pellegrinaggi, sultane, principesse tiranniche nell'abito e nell'andatura: piccole straniere e creature dolcemente
infelici. Che noia, l'ora del «caro corpo» e del «caro cuore»!


II

È lei, la morticina dietro i rosai. - La giovane madre defunta scende la scalinata. - Il calesse del cugino scricchiola sulla
sabbia. - Il fratellino (è nelle Indie!) lì, davanti al tramonto, sul prato di garofani. - I vecchi, sepolti in piedi nella
scarpata di violacciocche.

Lo sciame di foglie d'oro circonda la casa del generale. Sono nel mezzogiorno. - Per giungere alla locanda vuota si
segue la strada rossa. Il castello è in vendita; le persiane sono staccate. - Il parroco ha forse portato via le chiavi della
chiesa. - Intorno al parco, le garitte dei guardiani sono disabitate. Le palizzate sono così alte che si intravede solo la
cima stormente. D'altronde non c'è niente da vedere là dentro.

I prati risalgono verso le borgate senza galli, senza incudini, la chiusa è aperta. O i calvari e i mulini del deserto, le isole
e i covoni!

Fiori magici ronzavano. I pendii li cullavano. Circolavano animali di una eleganza paurosa. Le nuvole si addensavano
sul mare alto, composto di una eternità di lacrime calde.


III

Nel bosco c'è un uccello: il suo canto vi blocca e vi fa arrossire.

C'è una pendola che non suona.

C'è un burrone con un nido di bianchi animali.

C'è una cattedrale che scende e un lago che sale.

C'è una carrozzina abbandonata nel bosco ceduo, che scende per il sentiero correndo, adorna di nastri.

C'è una compagnia di piccoli commedianti in costume, intravisti sulla strada attraverso il margine del bosco.


IV

Io sono il santo, in preghiera sulla terrazza - come i pacifici animali pascolano fino al mare in Palestina.

Io sono il sapiente dalla scura poltrona. I rami e la pioggia battono contro la finestra della biblioteca.

Io sono il viandante della strada maestra, lungo i boschi nani; il rumore delle chiuse copre i miei passi; vedo a lungo il
malinconico bucato d'oro del tramonto.

Potrei essere il fanciullo abbandonato sulla diga che fugge e si slancia verso l'alto mare, il piccolo valletto che segue il
viale la cui fronte tocca il cielo.

I sentieri sono aspri. I dossi si ricoprono di ginestre. L'aria è immobile. Come sono lontani gli uccelli e le sorgenti! Non
può che esserci la fine del mondo, andando avanti.


V

Mi si affidi dunque questa tomba, imbiancata di calce e con le linee del cemento in rilievo - lontanissimo sotto terra.

Appoggio i gomiti sulla tavola, la lampada illumina con vivezza questi giornali che io sono tanto idiota da rileggere,
questi libri privi di interesse. -

Ad una distanza enorme al di sopra del mio salotto sotterraneo, le case si impiantano, le brume si addensano, il fango
rosso o nero. Città mostruosa, notte senza fine!

Meno in alto ci sono le fogne. Ai lati, sono lo spessore del globo. Forse abissi di azzurro, pozzi di fuoco. Forse è su
questi piani che si incontrano lune e comete, mari e favole.

Nelle ore di amarezza immagino sfere di zaffiro, di metallo. Sono padrone del silenzio. Perché l'apparenza di uno
spiraglio dovrebbe illividirsi all'angolo della volta?

Arthur Rimbaud - (Illuminazioni)

Tradotto da Patrizio Sanasi





ÇOCUKLUK

I

O KARA gözlü, sarı yeleli, kimi kimsesi olmayan. Meksika ve Flemenk masallarından daha soylu; ülkesi nobran mavilikler, yeşillikler olan, o put, gemisiz dalgaların Yunanca, İslâvca, Keltçe yaban adlarla çağrılan sahillerde koşuyor.

Ormanın kıyısında - düş çiçekleri çınlayıp, açılıp, ışıldayıp duruyor, - bir kız portakal dudaklı, çayırlardan çıkıp gelen pırıl pırıl tufanın içinde bacak bacak üstüne atmış [duruyor], denizin, biteyin, ebemkuşaklarının gölgelediği, bir baştan bir başa geçtikleri, giydirdikleri o çıplaklık.

Denize yakın taraçalarda fırdönen bayanlar; küçük kızlar, dev gibi kadınlar, yeşil - gri köpükler içinde güzelim siyahîler, koruların, o verimli toprakların üstünde dikilmiş duran elmaslar, bahçecikler buzu çözülmüş, - genç analar ve bakışları kutsal yolculuklarla dolu kızkardeşler, o kurumlu, barbar giysili sultanlar, prensesler, yabancı küçük kızlar, mutsuz ama tatlı kişiler.

Ne cansıkıntısı, «sevgili vücut» ve «sevgili yürek» çağı.


II

O bu, küçük ölü, ardında gül fidanlarının. - İnliyor taşlığa ölü genç ana. - Kumda bağırıyor yeğenin arabası - Küçük oğlan kardeş - (Hindistan'da o ! ) orada, batan güneşe karşı, karanfil çayırında duruyor. - Dimdik gömülmüş ihtiyarlar şebboylu surlara.

Generalin evini çeviriyor bir yığın altın yaprak. Güneydeler. - Boş hana kırmızı yoldan varılır. Satılık şato; sökülmüş pancurlar. - Götürmüş olmalı papaz kilisenin anahtarını. Boş, ıpıssız, parkın yöresindeki bekçi kulübeleri. Öylesine yüksek ki duvarlar yalnız uğultulu tepeler görünüyor. Zaten, görünecek bir şey de yok içinde.

Horozsuz, örssüz o küçük köylere yükseliyor çayırlar. Yükseldi su bendi. Ey haçlı tepeler ve çöl değirmenleri, adalar, değirmen taşları.

Vızıldıyordu büyülü çiçekler. Bayırlar onu sallıyordu. Bir masalsı inceliğin hayvanları gidip geliyordu. Sonsuzluğun sıcak gözyaşlarıyla yapılmış bir engin denizde bulutlar toplanıyordu.


III

BİR kuş var ormanda, durdurur seni türküsü, kızartır yüzünü.

Bir saat var, çalmayan.

Ak hayvanların yuvaları, bir çukur.

İnen bir kilise ile çıkan bir göl.

Küçük, süslü bir araba, bir ağaçlığa bırakılmış ya da bir yolu inen dört nala.

Giyimli kuşamlı bir oyuncu topluluğu var yolda, ormanın arasından görünen.

Acıkınca, susayınca seni kovan biri var, en sonra.


IV

ERMİŞİM ben, bir taraçada yakaran,- otlayan o barışçıl hayvanlarleyin. Filistin denizlerine dek.

Bilginim karanlık koltuktaki. Dallar ve yağmur vuruyor kitaplığın penceresine ..

O bodur ormanlara çıkan büyük yolun yaya yürüyeniyim; su setlerinin uğultusu ayaklarımı örtüyor. O iç karartıcı altın arıtmasını görüyorum batan güneşin.

Engin denizdeki dalgaların üstüne bırakılmış bir çocuk olabilirdim pekala, ağaçlıklı yol boyunca yürüyen, alnı göğe değen, küçük bir uşak. Çetin keçiyolları. Katırtırnaklarıyle örtülü tepeler.

Kımıltısız hava. Ne kadar uzakta kuşlar, kaynaklar! Ancak sonu olabilir bu dünyanın, böyle yürürsen.


V

KİRALASINLAR artık bana bu kıyıları çimento kabartmalı, kireçle sıvanmış mezarı - ta dibindeki yerin.

Masaya dayıyorum dirseklerimi, lâmba, budalalığımdan birkaç kez okuduğum bu gazeteleri, hiç ilgimi çekmeyen bu kitapları nasıl da aydınlatıyor.

Enikonu uzak bir yerde olan yeraltı odamın üstünde evler kök salıyor, sisler toplanıyor. Kırmızı çamur ya da kara. Kent, korkunç, ucu bucağı yok gecenin.

Lâğımlar, alçak. Yanlarda yoğunluğu yerkürenin, bir o.

Mavi uçurumlar, ateş kuyuları belki. Belki aylar, kuyruklu yıldızlar, denizler ve masallar bu düzlemler üstünde buluşuyorlar.

O kaygılı saatlerde, yakut, maden yuvarlar kurarım. Ustasıyım ben suskunun. Ama niçin bu görünen deliği kubbenin köşesinde solgunlaşsın?

Arthur Rimbaud - (Illuminations)

Çeviri: İlhan Berk (Yeditepe Yayınları, 1971)


Homeless, ca 1860, by Oscar Gustave Rejlander



Hiç yorum yok:

Yorum Gönder